Плиний Старший : Pline l’Ancien (en latin Gaius Plinius Secundus) est un écrivain et naturaliste romain du Ier siècle, auteur d’une monumentale encyclopédie intitulée Histoire naturelle (vers 77).
Pline est né en 23 apr. J.-C. à Novum Comum (l’actuelle прийти) dans le nord de l’Italie (en Gaule Transpadane) et il est mort en 79, à Stabies (en latin : Stabia), près de Pompéi, lors de l’éruption du Vésuve.
Il adopta son neveu, qui prit le nom de Gaius Plinius Caecilius Secundus, Pline le Jeune, en 79 apr. J.-C.
L’Histoire naturelle (Historia Naturalis), qui compte trente-sept volumes, est le seul ouvrage de Pline l’Ancien qui soit parvenu jusqu’à nous. Ce document a longtemps été la référence en sciences et en techniques. Pline a rassemblé le savoir de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l’astronomie, l’anthropologie, la psychologie ou la métallurgie.
– L’art : Il s’intéressa spécialement à la fabrication de grands papyrus (XIII, 68-38) et aux différentes sortes de teintures de pourpre (IX, 130), alors que sa description du chant du rossignol est un exemple élaboré du caractère parfois splendide de sa prose.
La plupart des études récentes sur Pline se concentrent sur l’étude de ses domaines d’expertise, spécialement ceux présentés dans ses chapitres sur l’histoire de l’art (les livres XXXIII à XXXVII) – le plus ancien exposé sur ce sujet ayant survécu. Ses sources sont les traités perdus sur la sculpture en bronze et sur la peinture du sculpteur Xénocrate d’Athènes (IIIe siècle av. J.-C.) et l’érudit romain Varron (Ier siècle av. J.-C.).
On peut voir des statues des deux Pline en position assise, et revêtus de l’habit des érudits des années 1500, dans l’entrée principale de la cathédrale Santa Maria Assunta из Комо.
Les anecdotes de Pline l’Ancien concernant les artistes grecs inspirent à Vasari les sujets des fresques qui décorent encore les murs de son ancienne maison à Arezzo.
– La botanique : les livres XII à XXVII
Dans 16 livres de l’Histoire naturelle, Pline tenta de réunir toutes les connaissances de son temps sur les végétaux. Non seulement il rassembla toutes les informations botaniques disponibles dans les ouvrages auxquels il avait accès mais mena aussi des enquêtes auprès médecins, des herboristes, des gens de la campagne et fit par lui-même des observations sur le terrain. De cette large collecte, il tira un inventaire de la plus grande partie des plantes connues et nommées de son temps, soit environ 900 végétaux, le double de ce qu’avait donné Théophraste, quatre siècles plus tôt. Il donna sur chaque запланированный des informations de nature botanique mais précisa aussi leurs utilisations agricoles, питание, pharmaceutiques ou magiques. En général, il rapportait ces informations en disant « on dit », « on raconte », sans porter de jugement de valeur, sans qu’on puisse savoir ce que lui-même en pensait.
Pour le naturaliste Guy Ducourthial, « En dépit de leurs défauts et des erreurs qu’ils contiennent, les seize Livres de l’Histoire naturelle que Pline a consacrés à l’étude des plantes constituent sans nul doute l’ouvrage le plus complet sur le sujet que l’Antiquité nous ait légué. Ils sont une mine inestimable de renseignements sur les connaissances botaniques au Ier siècle de notre ère ainsi que sur les croyances populaires attachées à la cueillette de nombreux végétaux et à leurs propriétés ».
– La gastronomie et le vin, livre XIV : Pline est une mine inépuisable de renseignements sur les habitudes питание des Romains et la viticulture. « Après Колумелла, Pline est de tous les auteurs latins celui auquel nous devons le plus de données sur les différentes espèces de лозы и вина connus des anciens. Le livre XIV de l’Histoire Naturelle est consacré à ce thème ; il compte 22 chapitres qui traitent du sujet dans ses moindres détails, depuis les différentes espèces de vignes, la nature du sol, le rôle que joue le climat, le vin en général, les différents vins d’Italie et d’outre-mer connus depuis les temps les plus reculés, jusqu’à l’énumération des plus célèbres пьяницы de la Grèce et de Rome ». Il fournit également des renseignements précieux sur les растения odorantes, les arbres fruitiers, le пшеница, l’agriculture, le jardinage, les plantes лекарственный, les viandes, poissons, gibiers, l’apiculture, la Boulangerie, les légumes.
– Les animaux : Pline l’Ancien consacra quatre livres aux animaux dans son œuvre encyclopédique L’Histoire naturelle (Naturalis Historia).
Livre VIII Traitant de la nature des animaux terrestres
Livre IX Contenant les animaux aquatiques
Livre X Contenant l’histoire des oiseaux
Livre XI Traitant des insectes
De plus, il compléta cet ensemble par quatre autres livres consacrés aux remèdes tirés des animaux.
Livre XXVIII Traitant des remèdes tirés des animaux
Livre XXIX Traitant des remèdes fournis par les autres animaux qui ne sont pas susceptibles d’être apprivoisés, ou qui sont sauvages
Livre XXX Traitant des autres remèdes fournis par les animaux
Livre XXXII Traitant des remèdes que fournissent les animaux aquatiques
Les historiens des sciences, notamment ceux du XIXe siècle, lui reprochent son manque d’esprit critique, sa crédulité quant à la description d’animaux fantastiques ou légendaires mais cette critique est à nuancer car Pline prend généralement de la distance en attribuant précautionneusement ces descriptions à des auteurs26.
L’ornithologie, livre X : Le livre X est consacré aux oiseaux et s’ouvre sur l’autruche. Pline la considérait comme le point de passage des mammifères aux oiseaux. Il aborda de très nombreuses espèces et s’attarde particulièrement sur les aigles et d’autres rapaces comme les éperviers.
Bien qu’il ait emprunté de nombreux passages à Aristote, les récits les plus fabuleux cohabitent avec des faits plus réalistes.
– Écologie : La philosophe Carolyn Merchant, identifie dans l’œuvre de Pline l’Ancien une vision du monde qu’on pourrait qualifier aujourd’hui comme relevant de l’écologie. Il écrit par exemple : « à sa surface, la terre […] supplée à tout ce qui nous est utile. Ce qui cause notre perte […] ce sont les matières […] qui sont cachées dans ses profondeurs et qui ne se forment pas en un jour. […] quand aurons-nous fini d’épuiser la terre et jusqu’où pénétrera notre cupidité ! ».